Vivre, entre mort et résurrection
La Croix, signe d’un christianisme désuet ? Ou rappel de l’événement fondateur pour notre vie ?
(Colossiens 2 v.20 à 3 v.4 - Matthieu 16 v.13 à 28)
La
Croix, signe révélateur
Nous
voici arrivés une fois encore au temps du Carême. Le
temps où nous sommes invités à nous ressourcer
dans l’événement fondateur de notre foi : la mort et la
résurrection de Jésus. Le temps de regarder vers la
Croix.
En
commençant cette méditation, je pense à toutes
ces Croix qui jalonnent nos espaces et nos histoires. Les croix de
nos Eglises, bien sûr, sur leurs clochers, près de la
Bible ou sur les tables de communion pour rappeler l’événement
qui est au coeur de l’Evangile. Les croix que nous portons en
colliers ou en insignes, qui sont parfois le rappel d’un événement
de foi personnel : baptême, communion, engagement..., ou un
signe identitaire, ou encore un simple bijou décoratif...Les
croix de nos cimetières, qui dressent sur nos tombes nos cris
de douleur ou nos protestations d’espérance, parfois les deux
ensemble, croix d’un souvenir vivant ou encore signes d’oubli quand
elles sont rouillées ou abîmées. Et je n’oublie
pas les croix dans nos villages, ou aux carrefours de nos chemins,
traces parfois à demi effacées de la présence et
de l’action du christianisme dans notre histoire.
Croix
honorées, ou croix oubliées, ou croix bafouées
parfois...
Si
la Croix est significative de l’Evangile, la façon dont nous
traitons toutes ces croix n’est pas non plus sans signification. Je
ne veux pas entrer là dans le débat pour savoir s’il y
aurait des usages acceptables des symboles chrétiens, et en
particulier de la Croix, et d’autres qui seraient mauvais,
scandaleux.
Parce
que la Croix est d’abord un scandale, et qu’elle le reste. C’était
le supplice infamant réservé à ceux qu’on
voulait discréditer. C’est la dérision de la foule qui
passe sur le Golgotha et se moque du crucifié : "Sauve-toi
toi-même !". C’est le scandale judiciaire de l’innocent
condamné, le scandale religieux du Fils de Dieu rejeté...
Ce sera encore le signe méprisant jeté sur une
communauté de disciples dont la foi paraissait blasphématoire
ou ridicule... Et ce n’est que plus tard, quand la foi chrétienne
s’est répandue et l’Eglise établie, que la Croix est
devenue un symbole d’honneur, un objet liturgique, un support de
piété... jusqu’à faire parfois oublier sa vérité
historique à force d’être dorée et enluminée
!
Aujourd’hui
encore, il y a les croix qui supportent la prière, celles vers
lesquelles nous levons les yeux au moment de la souffrance ou du
doute, celles qui calment nos peurs et nos angoisses. Mais il y a
aussi les croix tordues, travesties, défigurées
parfois, pour essayer de leur redonner un sens que l’on n’y trouve
plus ; les Croix questionnées par nos défis et nos
actualisations surprenantes ; les Croix aussi souillées, plus
par l’usage qu’en ont fait parfois les chrétiens eux-mêmes
quand ils les ont mêlées à la guerre, au sang
versé, ou à la domination injuste, que par des
profanations iconoclastes !
La
Croix est ainsi le signe des questions de notre temps. Temps où
la foi n’est plus une évidence, mais paraît au contraire
être une étrangeté, presque une curiosité
anachronique dans un monde très déchristianisé.
Temps où beaucoup même parmi les chrétiens !-
considèrent que la foi n’est qu’une question de sentiment
privé, et qu’elle ne saurait intervenir de quelque manière
que ce soit dans le domaine public. Temps où la foi ne se
transmet plus quasi automatiquement des parents aux enfants. Temps où
les formulations traditionnelles des catéchismes et des
liturgies n’ont plus guère de résonance aux oreilles de
nos contemporains. Temps où nous sommes donc mis au défi
de rendre compte de notre foi, clairement et simplement.
La
foi chrétienne a-t-elle toujours une pertinence pour nous
aider à vivre, pour comprendre le monde, pour nourrir une
véritable espérance ou n’est-elle plus qu’une
consolation nostalgique, un vague espoir pour après la mort ?
Finalement,
que signifie pour nous : "vivre avec le Christ" ?
La
question de la foi
Et
d’abord, qui est ce Jésus que l’on appelle "Christ"
? La question n’est pas nouvelle et nous la trouvons déjà
dans les évangiles, avec les premières réponses
qui y ont été tentées. Je lis dans l’évangile
de Matthieu, au chapitre 16 :
Jésus
se rendit dans la région proche de Césarée de
Philippe...
La
précision du lieu n’est pas anodine. Césarée de
Philippe, une ville reconstruite en l’honneur de César comme
son nom l’indique, était un centre important de la puissance
politique gréco-romaine. Ces quelques hommes réunis
autour de Jésus, des gens tout simples, des gens du peuple, un
charpentier, des pêcheurs, des paysans peut-être, sont
donc là juste à côté d’une ville de
puissance. On peut imaginer qu’ils voient au loin le temple de marbre
blanc construit par Hérode en l’honneur d’Auguste, ou l’éclat
des armes des légionnaires gardant la villa d’un personnage
important...
Contraste
saisissant entre la puissance, la richesse, les moyens, les armes, la
domination affirmée, et de l’autre côté quelques
hommes démunis, mais qui ont conscience d’une mission.
Contraste qui pose la scène qui va se dérouler comme un
défi.
Je
continue ma lecture : "Jésus demanda à ses
disciples : - Que disent les gens au sujet du Fils de l’homme ?
Ils
répondirent : - Certains disent que tu es Jean-Baptiste,
d’autres que tu es Elie, et d’autres encore que tu es Jérémie
ou l’un des prophètes.
-
Et vous, leur demanda Jésus, qui dites-vous que je suis ?
Simon
Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
".
Pour
comprendre Jésus, ses contemporains l’inscrivent dans
l’histoire du salut en évoquant à son sujet l’une des
grandes figures du passé, l’un des grands témoins de
Dieu dans l’histoire d’Israël. Pierre fait certainement un pas
de plus en le confessant comme Christ - ou Messie, si l’on veut
utiliser le mot hébreu c’est-à-dire l’envoyé de
Dieu, l’élu de Dieu choisi par lui pour établir son
règne sur la terre. Mais la suite du récit montre que
la réponse de Pierre n’est peut-être pas plus "juste"
que les autres. En effet, quand Jésus évoque son
service, la persécution qu’il aura à subir, sa mort et
sa résurrection, Pierre se permet de le réprimander, et
s’attire une apostrophe cinglante : "Va-t-en loin de moi,
Satan ! Tu es un obstacle sur ma route, car tu ne penses pas comme
Dieu, mais comme les hommes ".
Jésus
n’est pas le Messie tel que, sans doute, Pierre le pensait. Sa
mission va passer par le service et non par la conquête. Pierre
devra découvrir tout cela. Et passer par le reniement et la
réconciliation pour connaître et accepter vraiment
Jésus.
Ce
qui est important dans sa première confession de foi, ce n’est
donc pas l’exactitude des mots prononcés, mais c’est qu’un
débat s’ouvre entre lui et Jésus, une histoire
commence, au cours de laquelle la foi va se construire, mûrir,
s’approfondir.
Tout
cela est déjà en germe dans la suite du récit de
l’Evangéliste. Cette démarche de foi qui s’ouvre entre
Jésus et son disciple va donner à ce dernier une
nouvelle identité, symbolisée dans le don d’un nom
nouveau : "je te le déclare, tu es Pierre "
(16, 18), et concrétisée dans le cheminement avec Jésus
qui lui est proposé : "Si quelqu’un veut venir avec
moi, qu’il cesse de penser à lui-même, qu’il porte sa
croix et me suive " (16,24). Et déjà se
profile l’événement central qui va bouleverser les
idées de Pierre sur le monde, l’histoire, et Dieu même :
"je serai mis à mort et, le troisième jour, je
reviendrai à la vie " (16.21).
Le
dialogue de foi qui s’ouvre entre ces quelques hommes du côté
de Césarée de Philippe, met déjà en jeu
leur identité, le sens de leur vie dans le monde, la façon
même dont ils comprennent ce monde et son histoire, et jusqu’à
leur vision de l’avenir, avec l’espérance qu’elle porte : "le
Fils de l’homme va venir dans la gloire de son Père... "
(16,27).
Une
démarche de foi qui se continuera !
Une
démarche dans laquelle nous sommes appelés à
inscrire notre recherche aujourd’hui.
La
foi comme proposition de vie
Lorsque
nous parlons de démarche de foi aujourd’hui, il nous faut
certainement préciser quel projet elle sous-tend. Beaucoup de
nos contemporains se méfient en effet des prétentions
de l’Eglise à dire quelque chose sur la vie et la mort, sur la
morale, la vie sociale, l’avenir... Ils craignent que ce ne soit une
tentative pour imposer un pouvoir, une contrainte dont ils ne veulent
plus. Et il faut reconnaître qu’ils peuvent trouver bien des
raisons de nourrir ces craintes !
Au
cours de son histoire, le christianisme a, en effet, concrétisé
sa mission dans divers projets pour le monde qui ont laissé
des traces dans notre mémoire, et qui resurgissent dans des
habitudes, dans des pratiques, qui peuvent aujourd’hui poser
problème.
Je
ne sais pas si les tout premiers chrétiens avaient un autre
projet que celui de rendre compte de leur foi en Christ, de manière
telle qu’il puisse être connu et reconnu comme Seigneur. Il me
semble que leur situation précaire dans le monde d’alors,
conforté par le sentiment de la brièveté de
l’histoire ne les poussait guère à autre chose qu’à
l’urgence de leur mission de témoignage.
Ce
n’est que plus tard que l’Eglise s’est donné le grand projet
de la christianisation du monde, c’est-à-dire de le faire
vivre selon des règles chrétiennes, d’en faire en
quelque sorte un avant-goût du règne de Dieu, en
instaurant la paix, un certain sens de la justice, des valeurs
morales, un type de vie qui tienne compte de l’Evangile, etc. On
souligne volontiers aujourd’hui tous les aspects négatifs et
parfois tragiquement négatifs - de cette entreprise :
l’imposition d’un ordre, les conversions forcées, le contrôle
des consciences, les bûchers pour les récalcitrants, les
missions par les armes, les luttes d’influence parfois sanglantes, le
laminage des cultures des pays christianisés, et j’en passe...
Mais on en oublie peut-être les apports positifs : la culture
diffusée, un certain sens de l’humain et de sa dignité,
la régulation d’un monde toujours tenté de se
déchirer... Mais laissons là-dessus les historiens
faire leur travail !
Toujours
est-il que ce grand projet de la christianisation du monde s’est vu
opposer au cours des siècles la contestation d’autres projets
politiques, philosophiques, scientifiques ou même chrétiens.
Je pense par exemple à tous les mouvements qui ont considéré
que le monde était fondamentalement mauvais, que toute
entreprise pour le changer était vaine, et qu’il fallait se
sauver en le quittant, soit de manière spirituelle, soit en
constituant des communautés à part.
Surtout,
la modernité s’est affirmée en réclamant la fin
de toute domination ecclésiale : c’est la revendication de la
liberté de conscience, de l’autonomie de l’individu, de sa
responsabilité personnelle, et de son droit à diriger
sa vie comme il l’entend. Et il est vrai que cette liberté n’a
pas été acquise sans luttes, et qu’il en reste de
fortes traces dans nos mémoires !
Aussi,
quand nous parlons de confession de foi aujourd’hui, il est
nécessaire de dire nettement qu’il n’y a là aucun
projet de restauration de la chrétienté. Il nous faut
dire clairement, en particulier face à toutes les tentations
d’intégrisme, qu’il ne peut y avoir aucune prétention à
la restauration d’un quelconque "ordre" chrétien qui
voudrait imposer des valeurs ou une morale, ou à plus forte
raison un pouvoir politique.
La
Croix est un service offert au monde, pas un "sens obligatoire"
!
La
foi ne peut que se proposer dans un dialogue qui respecte pleinement
l’autre.
Elle
implique disponibilité, ouverture, écoute, service.
Pourtant,
la foi chrétienne reste toujours comme un défi lancé
au monde. A l’image du défi lancé par le petit groupe
autour de Jésus dans la région de Césarée
de Philippe.
Non
pas un défi contre le monde ! Mais un défi pour, pour
la vie.
Morts
et ressuscités avec Christ
Proposer
la foi chrétienne, vivre avec Christ, qu’est ce que cela veut
dire ? Quelques phrases de l’épître aux Colossiens vont
nous aider à avancer dans notre méditation.
Lorsque
Paul écrit à l’Eglise de Colosses, celle-ci traverse
une crise à la fois morale et spirituelle. C’est la grande
crise qui a agité nombre d’Eglises de la première
génération, déjà autour la question de la
pertinence de la foi chrétienne : ne faut-il pas adjoindre à
l’Evangile d’autres connaissances, d’autres principes, d’autres
valeurs religieuses qui puissent permettre aux chrétiens de
mieux fonder leur existence, de la rendre plus conforme aux principes
qui régissent le monde ? Et l’on voit surgir dans l’épître
la question des tabous (ne pas faire, ne pas toucher, ne pas manger),
la question de la morale personnelle (la conduite, les passions, les
envies...) et celle de l’ordre social (parents et enfants, maris et
femmes, maîtres et esclaves). Dans toutes ces questions,
l’enjeu est celui-ci : est-ce que l’Evangile c’est-à-dire
proprement la bonne nouvelle de la mort et de la résurrection
de Jésus est-ce que l’Evangile est suffisant pour répondre,
ou faut-il y adjoindre d’autres règles ?
Paul
répond d’abord, sur un plan spirituel, en approfondissant sa
foi au Christ. Je suis frappé de voir, en reprenant ses
épîtres dans un ordre à peu près
chronologique, comment toutes les difficultés qu’il a
rencontrées l’ont amené - non pas à douter,
comme nous le faisons, nous, trop souvent ! mais à progresser
dans sa démarche de foi. Au début de cette lettre, il
le fait en confessant le Christ, non seulement comme le Messie
crucifié à cause du péché, et ressuscité
par Dieu pour être le Juge suprême des derniers jours,
mais comme "l’image visible du Dieu invisible, le Fils
premier né, supérieur à tout ce qui a été
créé... " c’est-à-dire le principe de
tout, qui donne sens à tout, prototype de tout, qui préfigure
et réalise pleinement la volonté de Dieu.
Et
Paul tire les conséquences de cette foi au Christ à
laide d’un raisonnement quasi juridique. Si le Christ est la mesure
de toute créature, si par la foi les chrétiens sont
déjà existentiellement liés à lui, si
Dieu lui-même les voit et les reçoit en Christ, alors,
ils ont le même statut que lui. Je lis quelques phrases des
chapitres 2 et 3 :
Vous
êtes morts avec le Christ et vous avez été
délivrés des forces spirituelles du monde. Alors,
pourquoi vivez-vous comme si vous apparteniez à ce monde ?...
Vous
avez été ressuscités avec le Christ. Alors,
recherchez les choses qui sont au ciel, là où le Christ
siège à la droite de Dieu. Préoccupez-vous de ce
qui est là-haut et non de ce qui est sur la terre. Car vous
êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en
Dieu. Votre véritable vie, c’est le Christ, et quand il
paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui et vous
aurez part à sa gloire.
Pour
Paul, donc, la Croix du Christ n’est pas une simple péripétie
dans une longue histoire du salut. Mais elle est l’événement
révélateur, le seul événement qui
permette de connaître vraiment Dieu et de comprendre le monde,
le seul événement qui permette d’interpréter
l’histoire, le seul événement qui donne sens à
notre vie.
Mais
ne faisons pas de contresens : Paul parle bien de la vie des
Colossiens, de leur vie concrète avec les problèmes
qu’elle leur pose, et pas d’une vie future au paradis. La Croix ne
nous transporte pas ciel, serait-ce par anticipation, mais elle
enracine dans notre terre la vérité du ciel, en nous
restituant dès maintenant notre vérité et notre
réalité.
Morts
et ressuscités avec Christ, en haut, avec Christ en Dieu :
c’est ici, et pas ailleurs !
Vivre
comme morts et ressuscités avec Christ.
Vivre
en haut, avec Christ, en Dieu !
Attention,
ce n’est pas là une question de supériorité
religieuse. Il ne s’agit pas daller plus loin dans la sainteté
que le chrétien ordinaire, ni de mener une vie méritoire
ou exemplaire. Mais il s’agit de vivre vraiment et pleinement !
Je
voudrais insister là-dessus tant est répandue l’idée
que la vie chrétienne, ce n’est pas drôle ! Nos
contemporains voient les chrétiens comme coincés,
refoulés, passéistes, un peu hypocrites, sauf quelques
saints comme Martin Luther KING ou Mère Thérésa
qui sont livrés à l’admiration des foules, mais comme
des êtres exceptionnels, presque marginaux ! Et il est vrai que
nous donnons souvent cette image un peu vieillote, étriquée
et prudemment conservatrice. Et il est vrai aussi que nous confondons
souvent nous-mêmes l’engagement et l’intolérance, la
probité et la pingrerie, le sérieux et la tristesse...
Je ne veux pas dire que le dévouement, l’honnêteté,
ou le contrôle de soi seraient des vertus négligeables,
bien au contraire ! Mais la foi chrétienne, ce n’est pas se
restreindre, se retenir, voire s’ennuyer honnêtement ou se
mortifier !
La
foi chrétienne, c’est vivre, vivre pleinement.
Vivre
librement en assumant ses responsabilités.
Vivre
pour le bonheur, pour rire et sourire.
Vivre
en paix, avec soi et avec les autres.
Vivre
pour réaliser une vocation.
Tout
au long des méditations à venir, et face aux grandes
questions qui se posent à nous aujourd’hui, celles de notre
identité, de notre relation avec les autres, celle de la mort,
du sens de notre monde et de notre histoire, celle de l’avenir, je
vous inviterai à réfléchir ensemble aux
propositions de sens que nous découvrons en regardant vers la
Croix.
Mais,
dès à présent, je voudrais souligner que vivre
avec le Christ, vivre entre mort et résurrection, c’est
choisir l’essentiel.
Pour
vivre debout.
Choisir
la paix au lieu d’être esclave de la colère et de la
haine.
Choisir
le respect mutuel au lieu de s’aigrir les uns contre les autres.
Choisir
de se renouveler au lieu de se scléroser dans ce que l’apôtre
appelait le « vieil homme ».
Choisir
d’agir par la douceur, la patience, le service.
Choisir
le pardon.
Choisir
par-dessus tout l’amour,
l’amour
qui seul peut rendre la vie belle,
l’amour
qui est le lien parfait avec le Christ.
-
Pauses musicales :
[01]
CD 160 123 Heinrich Schütz Matthäus Passion - Plage 1 :
Introïtus (52") et Plage 6 (21").
[02]
CD 32336/97 - Musique sacrée du XVIème siècle
Plage 4 : Motet "O magnum mystérium" de Thomas
Luis de Victoria (46")
[03]
CD 32336/97 - Musique sacrée du XVIème siècle
Plage 8 : Sanctus de la messe "O magnum mystérium"
de Thomas Luis de Victoria (1’20")